lundi 23 mars 2015

Tu aurais pu vivre encore un peu



Nicolas n'était pas un notable, ni un associatif, ni un élu : simplement un chanteur, un animateur, un champion de karaoké, un amateur de chansons françaises. Mais dans le coeur de bien des Saint-Quentinois, il était plus important qu'un notable, qu'un associatif, qu'un élu. Surtout parmi le petit peuple, qui lui a rendu un bel hommage, en fin d'après-midi, devant le café de l'Univers, où il venait souvent divertir. Ils étaient 200. Nicolas a eu droit aux honneurs de la presse, à la présence d'une conseillère générale, d'une adjointe au maire et d'un conseiller municipal.

Nicolas, c'était la modestie, la gentillesse, le dévouement. Il aimait faire plaisir dans l'art qui était le sien et sa passion. Pour le reste, la vie n'a pas toujours été tendre avec lui. Je crois qu'on peut lui décerner ce très beau titre, qui vaut toutes les médailles : chanteur populaire. Un mur de photographies rappelait les bons moments de son existence (vignette 1 et 3). Un écran de télévision faisait revivre ses interprétations (vignette 2). Un cahier de témoignages recevait nos derniers messages (vignette 4), pendant que des chansons passaient en boucle, dont celle de Jean Ferrat : Tu aurais pu vivre encore un peu. Qu'importe, Nicolas a bien vécu, et il nous a aidés à vivre. Nous garderons de lui sa voix et ses chansons. Au revoir Nicolas.

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